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Artem nous a expliqué son système de chauffage au bois et l’utilisation qu’il fait des panneaux photovoltaïques installés sur sa toiture. Actuellement, il revend son électricité à EDF pour rembourser la dette contractée par l’achat de cette technologie mais ces dispositifs lui permettent déjà d’assurer son indépendance vis-à-vis des fournisseurs en cas de problèmes d’approvisionnements du réseau électrique et/ou gazier.

 

Mais pour lui, s’il n’y avait qu’un seul investissement à réaliser, ce serait celui d’une isolation irréprochable. C’est la base de l’efficacité énergétique et elle est suffisante pour tenir l’hiver dans le pourtour méditerranéen. Dans la maison d’Artem, le chauffage n’est qu’un agrément, pas une nécessité.

Son atelier est l’une des grandes satisfactions d’Artem. Il y bricole le maximum de choses possibles : des outils jusqu’au nécessaire pour réaliser des réparations à domicile. Cela ne lui permet pas forcément de générer des économies importantes compte tenu du temps qu’il peut passer à fabriquer un simple manche, disponible dans le commerce. Mais il prend un véritable plaisir à peaufiner ses savoir-faire.

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Artem est végétarien, il compte laisser vieillir ses poules même si leur capacité de ponte baisse avec le temps. Son poulailler sera moins productif mais l’animal ne coûte pas grand-chose à nourrir. Il devra toutefois veiller à ce qu’il reste suffisamment de poules pondeuses dans son cheptel.

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Artem nous a fait le bilan d’une production très variée : carottes, courges, melons, pastèques ou encore petits pois. Il nous a donné aussi des conseils précieux pour cultiver, même sur la terre argileuse et difficile de son jardin. Grâce à ses poules et au compostage, le foyer d’Artem a également produit beaucoup moins de déchets.

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Artem dispose de plusieurs arbres fruitiers dans son verger ainsi que quelques pieds de vignes. Il a aussi installé deux ruches. L’organisation d’une polyculture à domicile a poussé Artem à en apprendre toujours plus sur la biodiversité locale. Il nous a, par exemple, expliqué l’importance des changements de saison pour les abeilles, qui poussent les apiculteurs du coin à la transhumance. Selon lui et alors que la biodiversité est menacée, une agriculture plus vertueuse passe par un retour à la polyculture.

La diversité des productions du verger est aussi très importante dans une démarche survivaliste. L’autonomie passe non seulement par la polyvalence des individus mais aussi par celle de leur moyen de production.

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